Les bâtiments sont chauffés, ventilés et refroidis. S’y ajoutent l’éclairage et différents appareils électriques gourmands en énergie. La chaleur (chauffage et eau chaude) se taille la part du lion avec près des trois quarts de la consommation énergétique des bâtiments. S’y ajoute le parc immobilier aussi responsable d’environ un quart des émissions annuelles de gaz à effet de serre.
En plus de ces faits, la brochure récemment publiée par aeesuisse présente également des recommandations d’actions en faveur d’une meilleure durabilité. Sous le titre « Énergie positive et neutralité climatique : mesures politiques pour une exploitation durable du parc immobilier suisse », le groupe spécialisé de l’organisation faîtière de l’économie des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique veut promouvoir un changement de mentalité : il faut que le potentiel inutilisé du parc immobilier actuel soit mieux exploité, les émissions de CO2 dues au secteur immobilier doivent être éliminées et l’énergie solaire mérite d’être davantage utilisée. « Le parc immobilier est l’élément clé de la réalisation du tournant énergétique. Avec notre groupe nouvellement constitué de professionnels en bâtiment et la brochure que nous lançons actuellement, nous contribuons à la prise en compte du potentiel principal et considérable de l’immobilier, également du point de vue politique », explique Stefan Batzli, directeur de l’association économique faîtière aeesuisse.
Les messages clés d’aeesuisse
En Suisse, les bâtiments…
… disposent d’un potentiel d’économie de 50 TWh ; ce qui représente la moitié de la consommation de tous les bâtiments du pays
… sont susceptibles d’être exploités de manière climatiquement neutre
… peuvent produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment
L’essentiel des mesures
1. L’essentiel des mesures 1. Augmentation de l’efficience énergétique
2. Remplacement des chauffages à énergie fossile
3. Développement de l’énergie solaire
Sur le plan de l’efficience énergétique, les réfections et nouvelles constructions représentent un champ de possibilités. En particulier les anciens bâtiments disposent d’importantes réserves en économie d’énergie. Cela non seulement par le remplacement des chauffages électriques et la rénovation des installations techniques, mais aussi et surtout par l’isolation des façades, fenêtres comprises, et celle du toit et de la cave. Le remplacement des vieilles fenêtres et l’exploitation de l’énergie solaire passive jouent pour cela un rôle important.
Des mesures interdépendantes sont nécessaires
Pour aeesuisse, la clé de la transition énergétique réside donc, d’une part, dans le développement massif de l’énergie solaire pour atteindre au moins 34,5 TWh (selon aeesuisse, 70 TWh d’énergie solaire sont possibles chaque année). D’autre part, il faut atteindre une consommation plus efficace de l’énergie, notamment par la modernisation énergétique. Sans cette dernière, la consommation d’énergie restera trop élevée. Il faut aussi tenir compte des lacunes qui pourraient apparaître dans l’approvisionnement par exemple en hiver, lorsque l’ensoleillement est plus faible. Pour que la consommation énergétique soit couverte par les énergies renouvelables, elle doit diminuer. Le simple remplacement du chauffage par une pompe à chaleur, par exemple, sans modernisation énergétique, entraîne une surconsommation d’électricité contre-productive.[2] Une telle mesure sera utile si l’on améliore d’abord l’efficacité par de nouvelles fenêtres, le but étant de réduire la consommation d’énergie et d’augmenter ainsi l’efficacité énergétique.
Selon une étude d’Enveloppe des édifices Suisse, environ 17,3 TWh d’électricité pourraient être économisés d’ici 2050 si le taux de réfection du million de bâtiments nécessitant actuellement une rénovation en Suisse passait de 0,5 % à au moins 3,6 %.[2]
Grand potentiel d’économie d’énergie pour les fenêtres
Un bilan de l’enveloppe des bâtiments neutre pour le climat est par conséquent un élément important pour atteindre les objectifs de la stratégie climatique.(3) Selon Kristina Orehounig, directrice du département de recherche « Urban Energy System » de l’Empa, voici les perspectives : « rien qu’en rénovant les toits et en remplaçant les fenêtres des anciennes maisons, une réduction de 20 à 30 % des besoins en énergie de chauffage et de refroidissement est envisageable ».(4) Les pertes d’énergie dues aux fenêtres vétustes ou non étanches sont susceptibles d’atteindre 40 % selon le type de vitrage et l’état des fenêtres. Un double vitrage thermo-isolant permet déjà d’obtenir une bonne efficacité énergétique et de réduire les pertes de chaleur alors qu’un triple vitrage est encore plus économe en énergie. Le triple vitrage isolant avec revêtement d’isolation thermique et remplissage de gaz rare fait partie du standard de 4B.
La solution de rénovation brevetée RF1 design de 4B permet d’équiper rapidement en nouvelles fenêtres les bâtiments nécessitant une rénovation : certifiée Minergie, il s’agit de la seule fenêtre de rénovation en Suisse qui répond à la classe d’efficience énergétique A. Les cadres et les vitrages de la RF1 design disposent d’un potentiel d’économie en énergie pouvant atteindre jusqu’à 75 % par rapport aux anciennes fenêtres.
Le remplacement ou la réfection des anciennes fenêtres pourrait entraîner une réduction massive de la consommation énergétique du parc immobilier suisse et, par conséquent, augmenter considérablement l’efficacité énergétique.
Ici, vous avez la possibilité de calculer très facilement le potentiel énergétique de vos fenêtres.
Vers le calculateur énergétique : https://www.4-b.ch/fr/renovation-des-fenetres/economie-denergie/
Organisation faîtière de l’économie des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, aeesuisse représente les intérêts de 38 associations sectorielles et 35 000 entreprises actives dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficience énergétique.